Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 23:35

Philosogirly© Bitina

Deuxième extrait ☞ Le sourire... icon smile  

« Je voudrais dire de la mauvaise humeur qu'elle n'est pas moins cause qu'effet; je serais même porté à croire que la plupart de nos maladies résultent d'un oubli de la politesse, j'entends d'une violence du corps humain sur lui-même. Mon père, qui par son métier observait les animaux, disait que, soumis pourtant aux mêmes conditions et autant portés que nous à abuser, ils ont bien moins de maladies, et il s'en étonnait. C'est que les animaux n'ont point d'humeur, j'entends cette irritation, ou bien cette fatigue, ou bien cet ennui qui sont entretenus par la pensée. Par exemple chacun sait que notre pensée se scandalise de ne dormir point quand elle voudrait, et, par cette inquiétude, se met justement dans le cas de ne pouvoir dormir. Ou bien, d'autres fois, craignant le pire, elle ranime par ses mauvaises rêveries un état d'anxiété qui éloigne la guérison. Il ne faut que la vue d'un escalier pour que le cœur se  serre, comme on dit si bien, par un effet d'imagination qui nous coupe le souffle, dans le moment même où nous avons besoin de respirer amplement. Et la colère est à proprement parler une sorte de maladie, tout à fait comme est la toux; on peut même considérer la toux comme un type de l'irritation ; car elle a bien ses causes dans l'état du corps; mais aussitôt l'imagination attend la toux et même la cherche, par une folle idée de se délivrer de son mal en l'exaspérant, comme font ceux qui se grattent. Je sais bien que les animaux aussi se grattent, et jusqu'à se nuire à eux-mêmes; mais c'est un dangereux privilège de l'homme que de pouvoir, si j'ose dire, se gratter par la seule pensée, et directement, par ses passions, exciter son cœur et pousser les ondes du sang ici et là. 

Passe encore pour les passions; ne s'en délivre pas qui veut; on n'y peut arriver que par un long détour de doctrine, comme celui qui est assez sage pour ne point rechercher les honneurs, afin de ne pas être entraîné à les désirer. Mais la mauvaise humeur nous lie, nous étouffe et nous étrangle, par ce seul effet que nous nous disposons selon un état du corps qui porte à la tristesse, et de façon à entretenir cette tristesse. Celui qui s'ennuie a une manière de s'asseoir, de se lever, de parler, qui est propre à entretenir l'ennui. L'irrité se noue d'une autre manière; et le découragé détache, je dirais presque dételle ses muscles autant qu'il peut, bien loin de se donner à lui-même par quelque action ce massage énergique dont il a besoin.

Réagir contre l'humeur ce n'est point l'affaire du jugement; il n'y peut rien; mais il faut changer l'attitude et se donner le mouvement convenable ; car nos muscles moteurs sont la seule partie de nous-mêmes sur laquelle nous ayons prise. Sourire, hausser les épaules, sont des manœuvres connues contre les soucis ; et remarquez que ces mouvements si faciles changent aussitôt la circulation viscérale. On peut s'étirer volontairement et se conduire à bâiller, ce qui est la meilleure gymnastique contre l'anxiété et l'impatience. Mais l'impatient n'aura point l'idée de mimer ainsi l'indifférence; de même il ne viendra pas à l'esprit de celui qui souffre d'insomnie de faire semblant de dormir. Bien au contraire, l'humeur se signifie elle-même à elle-même, et ainsi s'entretient. Faute de sagesse, nous courons à politesse; nous cherchons l'obli­gation de sourire. C'est pourquoi la société des indifférents est tant aimée.»

Alain - Propos sur le bonheur -

POSITIVONS.jpg

Premier extrait d'Alain, "Propos sur le bonheur" par ici

Rendez-vous sur Hellocoton !

Partager cet article
Repost0
28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 18:07

Philosogirly© Bitina

Voici enfin une autre minute philosophique depuis la création de ce blog. J'évite le copier-coller scolaire ou le copier-coller inter(pas)net, c'est barbant ! J'essaye de partager avec vous cette beauté spirituelle qui est contenue dans les choses simples de la vie.
Cette fois-ci c'est L'imagination. Par définition, c'est la production d'images imitant ou se détachant du réel. Mais il est possible de discerner plusieurs grandes lignes se cachant sous ce terme, à savoir: l'invention, illusion, rêverie, fabulation, fiction, chimère… ui ui, complexe comme mot.
Bien que nous mettons des étoiles pleins les mirettes, l'imagination n'est pas que fantaisie personnelle, c'est une fonction fondamentale de la conscience car en mettant le réel à distance elle permet le doute et l'action, c'est à dire la liberté. S'il était possible de concevoir un instant une conscience qui n'imaginait pas, il faudrait la concevoir comme totalement engluée dans l'existence et sans possibilité de saisir autre que l'existant. Ce qui risquerait  d'être monotone.

J'imagine.. Je pense.. Je conçois.. Donc je suis !

L'imagination, propre à chacun de nous, est une énergie qui émane de notre esprit et qui attire à nous ce à quoi nous pensons. Loi de l'attraction.
Je crée une image, une illustration que je fignole jusqu'à ce qu'elle corresponde à mes désirs. À ce moment là, j'ai le choix, soit je la dissimule dans mon esprit et je fais d'elle un rêve à exaucer plus tard, soit je maitrise mon illustration imaginaire, qui devient une certitude où j'active le processus pour faire d'elle une réalité.
Aventureuse, l'imagination n'est donc pas en elle même un accident de la pensée que ça soit par les œuvres d'art, le roman, le conte, la fiction… elle donne à la personne la force de s'inventer de nouveaux modèles en même temps qu'elle revivifie les modèles hérités du passé. Ces modèles donnent à chacun une éducation fantastique à l'échelle de tous les fantasmes de l'humanité, éducation non moins nécessaire que celle de la raison et qui en est le complément.
Laissons s'exprimer notre imagination et laissons notre âme flâner et faire une longue ascèse pour découvrir d'autres horizons spirituels.

NDM: (note de moi) "Entre rêve et réalité" voilà ce dont je vais parler dans mon prochain billet philo'girl, en me basant l'analyse sémiologique d'une séquence du film Matrix.

"Choisis la pillule bleue et tout s'arrête, après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisis la pillule rouge: tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre." [Morpheus-Matrix] a-wink.gif

À vos claviers !

Rendez-vous sur Hellocoton !

Partager cet article
Repost0
15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 18:07

redblue_pill.jpg

"N'oublie pas, je ne t'offre que la vérité, rien de plus...
Choisis la pilule bleue et tout s'arrête, après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisis la pilule rouge: tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre."

"Que veut dire réel ? Comment définis-tu la réalité ? Si tu penses à ce que tu peux sentir, toucher, goûter et voir, alors le réel n'est rien de plus que des signaux électriques interprétés par ton cerveau. C'est ça le monde que tu connais. La Matrice !" [Morpheus]

Matrix réalisé par les frères Wachowski est un film stupéfiant, tant par son scénario que par ses effets spéciaux, il nous propose tout au long de la trilogie, à travers des métaphores et des clins d'oeil subtils, une réflexion sur le rêve et la réalité, le fameux débat du sensible et de l'intelligible. Mais aussi des théories, telles que l'idéalisme problématique [Descartes], l'idéalisme radical [Berkeley] et l’allégorie de la Caverne [Platon]. Thèmes classiques de la philosophie.

MyPhiloMatrixByBitina.png© Bitina

Je suis la reine des songes, la princesse tête dans les étoiles, l'impératrice de l'imagination, la duchesse de l'illusion, la comtesse des visions, la baronne des chimères. Oui, si je ne rêve pas dans ma léthargie, je laisse aller mon cerveau dans un p'tit coin onirique qui m'inspire, m'aide à créer et aller de l'avant !
Le rêve contrairement à ce que pense la majorité, ce n'est pas qu'une activité psychique appartenant au sommeil, c'est aussi un moyen d'évoluer, de penser...d'être ! Comme pour dormir, vous laissez faire votre imagination, vous rêvez de choses que vous désirez accomplir, acquérir…
Tout en restant lucide.
Ainsi les rêves sont composés de fantaisies, de vérités inéluctables, d'illusions, de souvenirs, de projets, ils possèdent une connaissance indéfinie de ta vie et de ton caractère en enregistrant des images, des phrases, des désirs, des pensées, des situations que jamais il n'oubliera ! Et c'est là qu'intervient la réalité, tout en se basant sur notre perception des choses réelles et illusoires. Mais là c'est tout une autre question sur la perception et le solipsisme qui feront peut-être l'objet d'un notre petit billet.

Reconsidérons les choses autrement, en nous permettant de voir plus clair en nous. Les rêves nous font découvrir d'autres aspects du "Je" et une connaissance plus large du "Moi" et de ce pas, orienter notre vie de façon plus positive en idéalisant la réalité pour atteindre des buts qui n'étaient que des rêves.

Sans ces expériences oniriques, la vie serait un non-sens. C'est plus qu'un besoin, c'est une nécessité qui permet à notre esprit éveillé d'entrer en contact avec l'espace intérieur qui nous entoure pour mieux comprendre le présent.

Je rêve donc je suis ! Donnons à nos rêves l'importance qu'ils méritent et soyons attentifs et sensibles aux messages qu'ils nous transmettent sans pour autant suspendre la réalité.

Doux et inspirants rêves à tous ! Pweas.gif

Rendez-vous sur Hellocoton !

Partager cet article
Repost0
31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 01:06

Philosogirly© Bitina

Suite à mes deux articles sur l'imagination et le rêve ici et , j'ai eu envie de partager avec vous cette fois-ci un extrait du livre "La poétique de la rêverie" de Gaston Bachelard, le philosophe de l'imagination. L'un de mes préférés d'ailleurs. Un hymne à la poésie et à la rêverie que je vous conseille fortement de lire.

Un rêveur de mots...

Je suis un rêveur de mots, un rêveur de mots écrits. Je crois lire. Un mot m'arrête. Je quitte la page. Les syllabes du mot se mettent à s'agiter. Des accents toniques se mettent à s'inverser. Le mot abandonne son sens comme une surcharge trop lourde qui empêche de rêver. Les mots prennent alors d'autres significations comme s'ils avaient le droit d'être jeunes. Et les mots s'en vont cherchant, dans les fourrés du vocabulaire, de nouvelles compagnies, de mauvaises compagnies. Que de conflits mineurs ne faut-il pas résoudre quand, de la rêverie vagabonde, on revient au vocabulaire raisonnable.

Et c’est pis lorsqu’au lieu de lire je me mets à écrire. Sous la plume, l’anatomie des syllabes se déroule lentement. Le mot vit syllabe par syllabe, en danger de rêveries internes. Comment le maintenir en bloc en l'astreignant à ses habituelles servitudes dans la phrase ébauchée, une phrase qu'on va peut-être rayer du manuscrit ? La rêverie ne ramifie-t-elle pas la phrase commencée ? Le mot est un bourgeon qui tente une ramille. Comment ne pas rêver en écrivant. C'est la plume qui rêve. C'est la page blanche qui donne le droit de rêver. Si seulement on pouvait écrire pour soi seul. Qu'il est dur le destin d'un faiseur de livres ! Il faut tailler et recoudre pour avoir de la suite dans les idées. Mais, écrivant un livre sur la rêverie, le jour n'est-il pas venu de laisser courir la plume, de laisser parler la rêverie dans le temps même où l'on croit la transcrire ? Je suis -- ai-je besoin de le dire ? -- un ignorant en linguistique. Les mots, dans leur lointain passé, ont le passé de mes rêveries. Ils sont, pour un rêveur, pour un rêveur de mots, tout gonflés de vésanies. D'ailleurs, que chacun y songe, qu'il "couve" un peu un mot familier entre tous. Alors, l'éclosion ka plus inattendue, la plus rare, sort du mot qui dormait dans sa signification -- inerte comme un fossile de significations. Oui, vraiment, les mots rêvent.
La-poetique-de-la-reverie

 

Rêveries sur la rêverie - Le rêveur de mots

Rêveries sur la rêverie. « Animus »-« Anima »

Les rêveries vers l'enfance.

Le « cogito » du rêveur.

Rêverie et cosmos.

 

Rendez-vous sur Hellocoton !

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 22:40

Philosogirly© Bitina

Pour mes prochaines minutes philosophiques, je vais partager avec vous de temps à autre, des petits extraits du livre d'Alain, "Propos sur le bonheur" Un jardin philosophique où on y cueille des fruits mûris sur le tronc de la sagesse. Le goût de l'existence, cette saveur oubliée en nos pensées.

Premier extrait ☞ Patience...http://dl.dropbox.com/u/8597879/icon_rolleyes.gif

«Quand je vais prendre le train, j'entends toujours des gens qui disent: " Vous n'arrivez qu'à telle heure. Comme ce voyage est long et ennuyeux ! "
Le mal est qu'ils croient; et c'est là que notre stoïcien aurait dix fois raison quand il dit:
" Supprime le jugement, tu supprimes le mal. "
Si l'on regardait les choses autrement, on serait conduit à considérer un voyage en chemin de fer comme un des plaisirs les plus vifs. Si l'on ouvrait quelque panorama où l'on verrait les couleurs du ciel et de la terre et la fuite des choses comme sur une grande roue dont le centre serait au fond de l'horizon, si l'on donnait un tel spectacle, tout le monde voudrait l'avoir vu. Et l'inventeur réalisait aussi la trépidation du train et tous les bruits du voyage, cela paraîtrait encore plus beau.
Or toutes ces merveilles, dès que vous montez en chemin de fer, vous les avez gratis; oui, gratis car vous payez pour être transporté, non pour voir des vallées, des fleuves et des montagnes. a vie est pleine de ces plaisirs vifs, qui ne coûtent rien et dont on ne jouit pas assez. Il faudrait des écriteaux, dans toutes les langues et un peu partout, pour dire:
" Ouvrez les yeux, prenez du plaisir. "

A quoi vous répondez: "Je suis voyageur, non spectateur. Une affaire importante veut que je sois ici ou là, le plus tôt que je pourrai. C'est à cela que je pense; je compte les minutes et les tours de roue. Je maudis ces arrêts et ces employés indolents qui poussent les malles sans passion. Moi je pousse les miennes en idée; je pousse le train; je pousse le temps. Vous dites que c'est déraisonnable, et moi je dis que c'est naturel et inévitable, si l'on a un peu d sang dans les veines. "

Assurément il est bon d'avoir du sang dans les veines; mais les animaux qui ont triomphé sur cette terre ne sont pas les plus colériques; ce sont les raisonnables, ceux qui gardent leur passion pour le juste moment. Ainsi le terrible escrimeur ce n'est pas celui qui frappe du pied la planche et qui part avant de savoir où il ira; c'est ce flegmatique qui attend que le passage soit ouvert et qui y passe soudain comme une hirondelle. De même, vous qui apprenez à agir, ne poussez pas votre wagon, puisqu'il marche sans vous. Ne poussez pas le majestueux et imperturbable temps qui conduit tous les univers ensemble d'un instant à un autre instant. Les choses n'attendent qu'un regard pour vous prendre et vous porter. Il faudrait apprendre à être bon et ami pour soi-même.»

Alain - Propos sur le bonheur -

*Évitez les modèles hybrides du bonheur, au risque d'avoir des aventures horripilantes. 

Rendez-vous sur Hellocoton !

Partager cet article
Repost0
27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 18:15

Philosogirly© Bitina

Hic = ici - Nunc = maintenant.

"Ici et maintenant" une locution latine utilisée pour désigner la position spatio-temporelle. Il ne s’agit pas ici de sauter trop vite dans la question métaphysique du statut du présent. Mais c'est tout simplement ma propre réflexion sur la relation qu'on a avec ce dernier.icon rolleyes

Capture-d-ecran-2011-03-31-a-00.32.10.png

La sagesse nous recommande d'accorder son attention à "ici et maintenant" au lieu de vivre dans le passé ou de s'inquiéter de l'avenir, puisque les émotions et les sentiments en nous n’existent que dans le temps présent,  dans l’instant même où ils prennent forme en nous. Je suis d'accord avec dame sagesse dans le sens où le passé on l'a connu, on l'a ressentit, il est derrière nous et s'éloigne à chaque instant. Le futur on l'imagine, on le rêve il est devant nous et se rapproche. Tandis que le présent c'est la seconde qui va arriver et s'écouler ensuite directement dans les archives du passé, il faut donc la ressentir, la saisir. Mais là où j'ai un petit différent avec dame sagesse, c'est qu'il est primordial pour chaque individu d’avoir une pensée organisatrice pour mieux gérer ses activités et ses tâches quotidiennes. Il faut quand même se préoccuper d’avoir un toit, de manger, de rester en bonne santé, autant pour nous-mêmes que pour ceux dont nous avons la responsabilité. À ce moment-là on se réfère à notre passé, pour mieux gérer notre futur et vivre pleinement notre présent !icon wink

Je cite ici un extrait du livre « De la vie et de la mort » de J. Krishnamurti qui dévoile toute la philosophie de vivre au temps présent. «Mourir c’est vivre et vivre c’est mourir.»

"Est-il possible de vivre au présent, sans y introduire le temps, c’est-à-dire le passé ? On ne peut vivre, c’est certain, dans ce présent absolu qu’en comprenant le passé dans son intégralité globale. Mourir au temps, c’est vivre dans le présent, et vous ne pouvez vivre dans le présent que si vous avez compris le passé, ce qui suppose de comprendre votre propre esprit - et non seulement l’esprit conscient qui vous accompagne chaque jour au bureau, acquiert un savoir et de l’expérience, a des réactions superficielles, et ainsi de suite, mais aussi l’esprit inconscient, dans lequel sont enfouies les traditions accumulées de la famille, du groupe, de l’espèce. De même, sont enfouies dans l’inconscient l’immense souffrance de l’humanité, et la peur de la mort. Tout cela, c’est le passé, c’est-à-dire vous-même, et vous devez le comprendre. Si vous ne comprenez pas cela, si vous n’avez pas exploré les voies qui sont celles de votre esprit et de votre coeur, exploré votre avidité et votre souffrance, si vous ne vous connaissez pas vous-même complètement, alors vous ne pouvez vivre au présent. Vivre au présent, c’est mourir au passé. Ce processus de compréhension de vous-même vous permet d’échapper à l’emprise du passé, c’est-à-dire à votre conditionnement(...)" 

Les grains du sablier tombent sans jamais s'arrêter, il ne faut pas passer votre vie à attendre que quelque chose arrive, à vous dire que quelque chose vous manque, que vous ferez telle chose une fois que l’autre sera produite pour enfin commencer à vivre et s’épanouir. “Dans l’attente, on souffre tant de l’absence de ce qu’on désire que de l’insouciance de ce qu’on possède déjà.” Il faut arrêter de courir, de chercher, de briguer… Prenez le temps de ressentir cette plénitude ineffable en savourant le présent à sa juste valeur, puisqu’il y’aura toujours quelque chose d’autre à attendre.icon smile

Rendez-vous sur Hellocoton !

Partager cet article
Repost0
5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 14:00
Philosogirly.png© Bitina
Le mot personne veut en même temps dire "Quelqu'un" et "Pas quelqu'un" une contradiction qui fait valser les étiquettes des mirages de notre société d'aujourd'hui, le tout collés sur un background culturel et sociologique difficile à gérer.
Et c'est comme si ça ne suffisait pas, il faut maintenant pousser "sa personne" sous les feux des projecteurs. D'où cette tendance de l'apparat de l'être pour "être vu".
Se faire remarquer avantageusement, est une forme de communication non verbale cachant derrière, un désir d'être supérieur aux autres ou de faire comme les autres. Une justification faussée de la part du sujet, causée par une mauvaise foi et du mensonge envers
soi-même. Une sorte de stratégie carnavalesque inconsciente pour assurer son quotidien social, être aimé et admiré. D'ou le choix entre la présentation de soi authentique ou stratégique.
Donc à quoi bon vitupérer le "paraître" alors qu'on le célèbre partout ? Et c'est là toute la maturité, la
sagesse de la personne, puisqu'il ne s'agit pas ici de devenir un autre, mais plutôt de cesser d'être un autre. Une guerre "sui generis" à remporter coûte que coûte
L'être contre le paraître, je pousserais
même la réflexion plus loin: "ÊTRE contre avoir" l'opposition de deux mondes coexistants.
À vos claviers !

Rendez-vous sur Hellocoton !

Partager cet article
Repost0

Follow-Me.jpg

Twitter.jpgMy-Facebook.jpgMy-Pinterest.jpgMy Instagram

     Profil-Blog-cBitina.jpg

 

 

PandaMood.jpg

MyPandaMoodcBitina.gif    

 

 

Categories.jpg       

 

     Philo-Girl.jpg

ladybug 3DComps.jpg

     B-Trendy.jpg

ladybug Mon-Bazart.jpg

     HappyMe-loMinute.jpg

     P-tiboueDeVie.jpg 

     Medley.jpg

     Minute-Geekette.jpg 

     Court-M.jpg

ladybug WeMakeCoolThingsMelt.jpg

 

 

Photography-Tumblr.jpg 

 

Photography.jpg 

 

 

Post-It.jpg

 

Post My Brain Out By Bitina 

Clap-Bitina-Soon2013.gif